En quelques mots.
Lorsque la pandémie a imposé la fermeture soudaine des bureaux et plateaux de tournage de BLVD, son PDG Andres Norambuena est parti à la recherche de réponses.
Le prologue
De l’utilisation de manettes ultrasophistiquées aux jeux de lumière impressionnants, certaines expériences se doivent d’être vécues en groupe. Ces grandes innovations multimédias et immersives sont rendues possibles grâce à l’expertise de BLVD des univers multisensoriels pour une liste de clients remarquables, comme Céline Dion et les Canadiens de Montréal. Cette approche texturée se reflète aussi dans leur travail publicitaire. Chose certaine, pour concrétiser ses ambitieuses visions, l’équipe de BLVD s’appuie sur toute une gamme d’experts, d’appareils et de technologies de pointe.
Alors que faire lorsque l’accès de l’entreprise à son équipement et aux membres de son équipe est soudainement coupé? C’est une question avec laquelle l’industrie audiovisuelle entière est aux prises depuis la montée de la COVID-19, et BLVD n’y fait pas exception. Lorsque la pandémie a imposé la fermeture soudaine des bureaux et plateaux de tournage de BLVD, son PDG Andres Norambuena est parti à la recherche de réponses.
La transition
Andres n’hésite pas à se l’avouer; les premières semaines ont été difficiles. Le calendrier de tournage s’est vidé du jour au lendemain, il a dû licencier presque tous ses employés, et personne ne semblait y voir clair. Mais avant de se mettre en mode solutions, Andres devait tout d’abord se donner la chance d’être honnête envers lui-même et son équipe.
« On a tous un orgueil. On veut tout le temps que ça paraisse bien, qu’on soit on top of our game. Mais moi, j’ai été un peu dans le sens contraire. Laissez votre orgueil de côté. Faites face à ce qui va se passer, et prenez-le à deux mains. »
Andres Norambuena
PDG, BLVD
Prochaine étape : Andres s’est tourné vers sa communauté et a convoqué l’Association des producteurs publicitaires (APP) à une rencontre d’urgence pour se faire une idée de la façon dont le reste de l’industrie s’adaptait. Il s’est également tourné vers son équipe pour lui demander de l’aider à trouver et tester des solutions qui leur permettraient de créer à même leur salon.
Toutefois, ces nouveaux studios à domicile avaient besoin d’équipement pour se lancer. C’est alors qu’Andres a loué un camion, rallié quelques adolescents et livré des chaises, des haut-parleurs et des écrans directement chez ses employés. Avec le temps, ils ont pu bénéficier d’ un peu de répit en stabilisant leurs revenus en audio et en animation, soit les deux médiums les plus simples à produire de la maison si on les compare aux tournages.
Le dénouement
Aujourd’hui, l’entreprise s’adapte toujours au paysage en constant changement. BLVD réembauche progressivement les membres de son équipe et commence à se tourner vers l’avenir – vers la réinvention des expériences immersives. Et même si le futur semble encore incertain, Andres a maintenant beaucoup moins de difficulté à parler ouvertement de l’état des choses avec son équipe. À son avis, cela aura été l’une des plus grandes leçons qu’il aura tirées de la crise.
« Une chose que je changerais, c’est que je tiendrais mes employés beaucoup plus informés – plus leur dire ce que moi je faisais. Ça aurait pu atténuer beaucoup de stress dans l’équipe. »
La leçon à retenir
Bien qu’il soit toujours difficile de s’imaginer dans une salle de concert bondée, les nouvelles transparence et vulnérabilité de l’équipe de BLVD se sont révélées essentielles pour rallier l’expertise de chacun de ses membres et trouver des moyens novateurs et créatifs de continuer à produire un travail exceptionnel. Et s’il y a bien une chose que cette situation nous a apprise, c’est que la communication, l’humilité et l’ingéniosité sont souvent les pierres angulaires de la résilience d’une entreprise. Ainsi donc, peu importe les imprévus à venir, BLVD sera plus équipée que jamais pour résister à n’importe quelle tempête.