Comment résoudre les problèmes les plus urgents de l’expérience employé-e?

Cet article est une traduction de l’article How to Solve EX’s Most Pressing Issues paru sur Reworked.
On ne réalise pas toujours que l’expérience employé-e, ou l’EX, n’est pas une « chose » soignée et résolue. Elle s’apparente davantage à un organisme vivant. Elle est composée de normes, de comportements, de culture, d’infrastructures, de processus et d’outils qui occupent un-e employé-e au quotidien. L’EX est essentiellement un concept désordonné et compliqué auquel les entreprises ont du mal à s’attaquer, et ce n’est pas d’hier.
On vous épargne l’argumentaire de « le lieu de travail a beaucoup changé au cours de la dernière année ». On le sait, on l’a compris. Maintenant, on fait quoi? De notre point de vue, le travail hybride est là pour rester. C’est le cas pour nous, en tout cas. Dans ce contexte, l’EX est devenu beaucoup plus compliqué. Les interactions informelles entre collègues ne peuvent plus combler ses lacunes comme elles le faisaient auparavant. Dans le passé, une grande partie de l’expérience employé-e se passait de manière organique, par osmose. R.I.P., les conversations de couloir.
Maintenant, comment peut-on formaliser l’informel alors que le travail, sa partie concrète, se passe maintenant dans les logiciels ? Plus important encore, peut-on le faire tout en faisant face à la gestion que demande l’accélération de la transition numérique ?
Chez GSoft, on réfléchit à l’avenir du travail depuis plus de 16 ans. On a fini par cibler trois problèmes majeurs auxquels doivent s’attaquer toutes entreprises qui souhaitent entreprendre ce voyage. Nous les considérons comme les essentiels de l’expérience employé-e, ou EX essentials.
L’EX n’est pas seulement la responsabilité des RH
Les responsables des RH du monde entier portent actuellement le poids de l’expérience employé-e sur leurs épaules. Et bien sûr il est impossible de mener ce combat seul, d’autant plus considérant tous les points de contact qui touche l’EX. Néanmoins, ils et elles sont toujours responsables de la mise en place de l’une des parties les plus centrales de l’EX : créer les conditions dans lesquelles les équipes et leurs managers peuvent s’épanouir.
Selon la recherche de Mercer sur les tendances mondiales des talents en 2022, les trois principaux facteurs qu’un-e employé-e veut expérimenter dans son travail sont : se sentir valoriser pour sa contribution, faire un travail épanouissant, et, simplement, s’amuser.
Tout cela se passe au niveau des employés-es, des équipes, et des managers.
Une étape importante vers une meilleur EX consiste à doter les responsables des RH de bons outils et méthodologies, afin de pouvoir faire confiance aux managers et à leurs équipes pour créer leurs propres conditions de réussite. Cela permet à son tour aux responsables RH de se concentrer sur d’autres parties de leur mandat, tout en répartissant la charge. Nous devons faire de l’EX l’affaire de tous et toutes, et non seulement une responsabilité des RH.
Quelques concepts clés sont nécessaires pour y parvenir, notamment : l’engagement, la reconnaissance, l’alignement, l’évaluation continue des performances et le leadership d’équipe.
Ça tombe bien, on a construit Officevibe dans cet esprit. En savoir plus ici.
Invitez les TI à la fête.
Puisque le travail se fait à travers un logiciel, la création et la gestion d’une infrastructure numérique solide deviennent une étape essentielle de l’EX. En ce sens, les professionnels-les de l’informatique sont les héros et héroïnes de l’ombre de l’EX, s’assurant que tout fonctionne sans encombre en arrière-plan de l’univers numérique. Ils et elles sont désormais au centre de la plupart des interactions commerciales.
Mettons les choses en perspective : pour nous, gérer une entreprise moderne sans une équipe informatique bien équipée (surtout lorsque vient la gestion d’une plate-forme complexe comme Microsoft 365) est aussi ridicule que de gérer un bureau sans bureau il y a quelques années. C’est le strict minimum.
Il est d’autant plus important de responsabiliser votre équipe informatique compte tenu de la nature de ces plateformes et de la collaboration moderne. Tant de choses sont créées, partagées, déplacées ou supprimées. L’informatique a besoin d’un coup de main pour gérer, migrer et sécuriser tout ce contenu. Les TI étaient autrefois le goulot d’étranglement, contrôlant le flux de travail. Maintenant, ils et elles sont obligés d’agir comme des bergers-ères, essayant de contrôler leur troupeau sans cesse croissant. Vous devez leur permettre de gérer ces plates-formes d’une nouvelle manière afin que la base de l’EX reste, en termes informatiques, un lieu sûr, collaboratif, et prêt pour la croissance. Si votre service informatique ne marche pas, c’est toute votre entreprise qui est à l’arrêt. Autant dire que son impact sur l’expérience employé-e est assez conséquent !
Parlez-en donc à votre équipe informatique. Voyez ce dont elle a besoin. Et surtout, réalisez que son rôle est essentiel pour l’EX et mettez de l’ordre dans votre colonne vertébrale numérique. On est prêt à parier que ShareGate les intéressera.
Faire partie de l’équipe, dès le jour 1
En 2022, le sentiment d’appartenance et de fidélité des employés-es n’a jamais été aussi faible. Dans ce nouvel environnement hybride, nous manquons des expériences significatives qui résultent en un engagement et une connexion à notre espace et culture de travail. Ce qui est surtout dommage, c’est que le sentiment d’appartenance d’un-e salarié-e se construit durant les six premiers mois au sein d’une entreprise. L’intégration employé-e, ça vous dit quelque chose ?
L’intégration est géniale, mais il y a un hic. Encore une fois, le bureau physique faisait le plus gros du travail ! Notre point de vue est simple : l’intégration doit maintenant être pensée et déployée délibérément. Nous devons considérer les six premiers mois d’un employé comme un trajet extrêmement déterminant de son avenir au sein de l’entreprise.
Qu’est-ce qu’une bonne intégration, au bout du compte ? Plus on s’y attarde, plus on se rend compte que c’est à propose d’inclure et comprendre les petites choses, comme le jargon qu’on utilise ou le type d’emojis utilisé dans l’application de messagerie d’entreprise.
En gros, il s’agit d’une bonne première impression. Sans cela, les employés-es peuvent plus facilement ressentir un manque de satisfaction et d’épanouissement dans leur vie professionnelle. Et cela peut nuire à leur performance globale et les décourager d’être créatifs ou de collaborer avec les autres membres de l’équipe.
Parlez donc de l’intégration, entre vous. Cartographiez-le. Questionnez-le. Votre recette émergera petit à petit. Et n’oubliez pas que Softstart est là, si vous avez besoin d’aide.
L’expérience employé-e, par étapes.
Il existe de nombreuses informations sur l’EX. Même un peu trop, si vous voulez notre avis. En réalité, c’est qu’il s’agit d’un concept trop vaste pour être abordé avec un seul plan cohérent. Très peu d’entreprises ont le temps, les données, ou les ressources pour le faire. Dans notre esprit, l’EX n’est pas un problème à résoudre, mais plutôt un voyage dans lequel s’embarquer.
Une bonne expérience employé-e a un impact sur la satisfaction et la productivité de tous et toutes, ce qui se répercute positivement sur l’ensemble de l’entreprise par la suite. Ne précipitez pas vos processus et ne perdez pas la tête en essayant de trouver une solution holistique et unique. C’est trop important. Tout pas vers une meilleure expérience employé-e est un bon pas. Essayez quelque chose ! Voyez comment ça se passe ! Et ensuite, déterminez la prochaine étape.
Nous avons défini les trois points que, personnellement, on est convaincu qu’il faut aborder en premier. Ils vous donnent une base solide, qui vous permettra de mesurer ce qui se passe dans votre entreprise tout en veillant à ce qu’un excellent travail se produise sans intervention continue des RH.
À vous de jouer.
Pour en savoir plus sur GSoft et notre famille de produits, cliquez ici.