Après 15 ans, est-ce que nos priorités ont changé ? On n’est pas les seul-es à y mijoter ; Victor Trinh se posait les mêmes questions au sujet de son propre parcours quand il s’est joint à notre Laboratoire d’innovation. Arrivé à temps pour être un des premiers utilisateurs de Softstart, son expérience de nouvel employé et son expertise en front-end ont été rapidement mises à l’œuvre pour peaufiner l’expérience utilisateur. C’est cette infusion de nouvelles perspectives, mélangée à une base de talents qui ne fait que grandir, qui nous donne le goût de venir travailler chaque matin.

« J’ai longtemps voulu travailler dans un lab ; d’utiliser la technologie de pointe pour nos projets, d’avoir la liberté d’explorer des nouvelles méthodes, côte-à-côte avec une équipe qui partage cette mentalité de pousser plus loin. »

développeur-front-end

Victor Trinh
Développeur front-end au Laboratoire d’innovation chez Workleap

(Re)trouver sa passion

Victor a fait ses armes en dev Full-Stack, mais c’est en découvrant React qu’il a scellé son amour pour le front-end. De là, il a travaillé dans le monde de la finance, des applications mobiles et des jeux. Et plus sa carrière avançait, plus ses défis existants le détournaient de ce qu’il voulait réellement faire : du dev. C’est à ce point de son parcours que des amis lui ont parlé de Workleap.

« À mon emploi précédent, je passais facilement 60% de mon temps en meetings. Au Lab, on parle de moins de 5%. Je peux mettre mon énergie sur le travail devant moi, » partage Victor. En même temps, il se sent plus branché aux autres départements que jamais ; que ce soit les devs, les ventes, le marketing ou la gestion, tout le monde est sur la même page. Diminuer la quantité de réunions, ce n’est pas pour en sacrifier la qualité, bien au contraire.

Une innovation ancrée

Si un Laboratoire d’innovation travaille autant en collaboration avec les autres piliers, c’est parce que le but ce n’est pas simplement de créer des produits dans le vide. Ici, l’innovation sert à combler des réels besoins et à créer des produits qui génèrent des utilisateurs actifs et des clients satisfaits. D’où Softstart. À ses débuts, ce n’était qu’une liste de tâches pour faciliter l’accueil et l’intégration d’employé-es. Quand on a vu l’intérêt que l’idée générait parmi nos utilisateurs-testeurs, c’était le  temps pour une v2. La valeur ajoutée qu’on cible, c’est d’amener une touche humaine à une expérience d’onboarding qui peut souvent être froide et déconnectée, surtout en télétravail.

« D’arriver la première journée et de voir que j’avais des messages vidéo de la part de toute mon équipe pour me guider à travers tout, c’était incroyable. En tant que chef d’équipe, j’ai souvent été de l’autre bord du processus et à chaque fois, il fallait partir à zéro quand j’avais déjà trop de responsabilités à gérer. De pouvoir créer des templates pour chaque rôle spécifique et d’automatiser la paperasse et la bureaucratie, ça te libère pour mettre l’emphase sur la connexion humaine entre l’équipe et son nouveau membre. »

Sur quoi tu travailles en ce moment ?

« À travers le QA de la solution Softstart et la recherche utilisateur, on a remarqué des étapes où les gens bloquaient, abandonnaient le processus. De là, il nous a fallu identifier la meilleure solution : est-ce qu’on simplifie les choses, ou bien est-ce qu’on rajoute des étapes ou des nouvelles activités pour inciter l’utilisateur de continuer à aller de l’avant?

Au final, j’ai refait l’interface utilisateur au complet. Non seulement pour l’utilisateur, comme j’ai mentionné, mais pour assurer un code propre. Softstart va éventuellement quitter le lab, et les devs qui vont continuer le travail ne sont pas nécessairement les mêmes qui l’ont écrit! »

Un doux début, mais que réserve l’avenir?

Le grand attrait de travailler au laboratoire d’innovation, c’est la chance de toujours faire du nouveau ; nouveau produit, nouvelle technologie, ou simplement nouvelle façon de faire. « On a choisi Vue comme cadre Javascript pour Softstart parce que tous nos autres produits sont basés sur React et on voulait comparer les résultats. Je ne suis pas encore convaincu, mais on a des devs qui en raffolent! »

C’est aussi la chance de créer le noyau d’une application qui continuera d’évoluer pendant des années. « À mes débuts, je travaillais dans un monolithe, mais avec un architecte très stricte. J’en ai appris énormément, mais j’ai aussi vu que lorsqu’on s’est lancé en microservice, la rigueur ne s’est pas toujours maintenue. »

Ça nécessite donc des devs qui ont un œil de lynx pour les petits détails et qui cherchent autant les bonnes méthodes que les bons résultats.
L’autre côté de la médaille, par contre, c’est qu’il faut éventuellement dire au revoir à nos créations. Softstart, c’est le premier projet que Victor complète chez nous et il avoue en être un peu déchiré, autant qu’il attend avec intérêt la chance de se lancer dans la prochaine aventure du lab. On ne peut pas toujours tout avoir, mais si jamais son calcul change ou un projet le captive à ne pas pouvoir s’en laisser, ce n’est pas chez Workleap que sa passion sera freinée.