Développeur Full-Stack Produit, ingénieur d’équipe

Développeur Full-Stack Produit, ingénieur d’équipe

En quelques mots.

Quand on pense au développement, on parle souvent de nouvelles applications, de technologies innovantes; Mathieu Gamache pense aux gens qui l’entourent.

Auteur.e :

GSoft

Quand on pense au développement, on parle souvent de nouvelles applications, de technologies innovantes; Mathieu Gamache pense aux gens qui l’entourent. Pour lui, le dev c’est travailler ensemble pour résoudre tout obstacle et construire une équipe qui appuie chacun de ses membres, autant professionnellement que personnellement. Chez ShareGate Apricot, il trouve sa communauté.

Avant tout, l’équipe

On fait partie d’une industrie fondée sur l’innovation et l’amélioration; c’est facile de se laisser entraîner par les nouvelles technologies et façons de faire. Trop souvent, les équipes sont pressées d’appliquer la nouvelle méthodologie agile sans prendre le temps de considérer les réels besoins de leur groupe.

Passé d’une formation en génie électrique à la programmation, ce sont les cultures d’entreprise qu’il a vécues durant ses stages qui ont convaincu Mathieu de devenir développeur. Entre travailler dans son coin au sein d’une grosse boîte et faire partie intégrante d’une équipe dès son arrivée, le choix était facile. En délaissant le veston-cravate pour le t-shirt-jeans, il a non seulement trouvé un milieu de travail plus créatif et valorisant les initiatives, mais où il est aussi appelé à participer à des projets qui l’intéressent davantage.

« Que ce soit un jeu vidéo, une application web, des outils de développement ou le lancement d’une fusée sur la lune, la stack technologique la plus excitante au monde n’est pas assez. Si l’équipe ne te convient pas, tu vas trouver les journées longues.»

Mathieu Gamache
Développeur Full-Stack Produit, ShareGate Apricot

Travailler en équipe, pour l’équipe

Ce n’est pas qu’il soit indifférent à son travail. Au contraire, il adore le développement au sein des plus petites équipes que l’on trouve dans les PME : un rôle généraliste, de nouveaux défis chaque jour et une autonomie qui laisse place à l’initiative. Chez Apricot, Mathieu peut commencer la journée par une matinée de conception pour ensuite mettre son chapeau de détective et se lancer à la résolution d’un problème utilisateur. Ces expériences polyvalentes se rassemblent dans sa boîte à outils, prêtes à servir pour de futures opportunités.

Mais il garde toujours l’œil ouvert à l’amélioration et à l’entraide. Lors du lancement d’Apricot, l’expertise de l’équipe était fortement orientée vers le back-end. Avec quelques collègues, Mathieu a lancé une « communauté front-end » pour établir une fondation solide dans le domaine, et partager rapidement les compétences acquises dans l’ensemble de l’équipe.

Dans la même ligne de pensée, le premier jeudi du mois est devenu le code-and-beer, une soirée libre où les devs ont la chance d’explorer les subtilités du métier, ce que les exigences du 9-à-5 ne permettent pas toujours. Le deuxième jeudi du mois est encore plus décontracté : c’est le temps du Coquetel, une expédition dans le monde de la mixologie qui, depuis le télétravail, nous régale avec des hashtags comme #Coqstagram et #Coquelympiques.

C’est quoi tes projets du moment?

« Proposé par la communauté front-end, on s’est engagé à migrer notre code de JavaScript à TypeScript. Il était important que ce refactoring ait un impact minime sur la livraison des features, on a donc dû bien réfléchir à notre stratégie de migration dans le cadre de ce gros changement.

Un des gros avantages avec TypeScript et Javascript, c’est qu’ils peuvent cohabiter, ce qui ouvre la porte à une migration et à une adoption progressives. Après avoir modifié le bootstrap de l’application pour supporter TypeScript et avoir donné une formation aux développeur.ses., on était prêts!

Les règles étaient simples : si tu implémentes une nouvelle feature, fais-la en TypeScript. Si tu changes significativement un fichier existant, tu dois le migrer en TypeScript. À ce jour, on est rendus avec un codebase 80 % TypeScript, le client n’a vécu aucun impact et les devs trouvent la vie beaucoup plus simple! »

L’Équipe – GSoft

De même qu’il aurait un beau CV pour une carrière en événementiel, Mathieu reste concentré sur les besoins de son équipe : « il faut trouver l’équilibre entre le plaisir et le R.O.I. Chez GSoft, on est toujours partants pour de nouvelles idées, tant qu’on peut en démontrer la pertinence. L’an passé, on a organisé un hackathon qui a aussi servi comme formation sur le machine learning. »

La cohésion d’équipe est souvent traitée comme raccourci vers une meilleure productivité, comme si les devs étaient une autre ressource à maximiser. Selon Mathieu, par contre, « c’est le facteur le plus important pour avoir le goût de venir travailler chaque matin », et c’est impossible de ne pas le croire quand il me parle des midis Scopa, des jeudis Clark, des rétrospectives d’équipe, ou d’un nouvel effort à faire des feedbacks interpairs réguliers pour complémenter la revue annuelle avec le gestionnaire.

Dans la recherche incessante de performance, il est facile de perdre de vue que le produit existe en relation avec son équipe humaine, et non en opposition. Pour Mathieu, le développement, c’est autant s’occuper de son équipe que de corriger un bogue ou de livrer de nouvelles features en production!