Le rythme détermine la méthode, et non l’inverse

Le rythme détermine la méthode, et non l’inverse

En quelques mots.

C’est souvent plus facile de se lancer dans le développement de solutions et de prioriser des fonctionnalités instinctivement, mais c’est la mauvaise approche.

Auteur.e :

GSoft

« Il existe une multitude de pratiques, mais il faut savoir laquelle est la meilleure selon le contexte », rappelle Adam Dubé, directeur de produit à ShareGate. Car même au sein de GSoft, bien que les équipes des trois entités (ShareGate, Officevibe et Lab) se rencontrent régulièrement pour former des communautés de pratiques, les différences restent notables. La réalité du Lab, dont la mission principale consiste à lancer des produits en moins de trois mois, est foncièrement différente de celle d’Officevibe, qui vient tout juste de lancer une nouvelle version de sa plateforme d’engagement des équipes de travail.

C’est souvent plus facile de se lancer dans le développement de solutions et de prioriser des fonctionnalités instinctivement, mais c’est la mauvaise approche.

Au Lab, le défi consiste à allier une grande vélocité avec une attention particulière accordée aux comportements des utilisateurs et aux problèmes auxquels ils sont confrontés. Les membres du laboratoire d’innovation de GSoft confirment qu’il est parfois laborieux de prendre le temps de faire une recherche utilisateur en profondeur. C’est souvent plus facile de se lancer dans le développement de solutions et de prioriser des fonctionnalités instinctivement, mais c’est la mauvaise approche. Dans un contexte de lancement rapide comme celui du GLab, l’équipe s’inspire, entre autres, de deux approches populaires : les Jobs to Be Done et le Lean Canvas.

La méthodologie des Jobs to Be Done se rapporte notamment à une philosophie qui consiste à comprendre les circonstances dans lesquelles un utilisateur prend des décisions, plutôt que de segmenter par persona, en fonction des attributs et caractéristiques. Comprendre la dimension sociale et émotionnelle des utilisateurs, plutôt que de faire des liens de causalité entre des types de profils, permet ainsi de créer des expériences qui ont plus de valeur aux yeux d’une diversité d’utilisateurs. Cette approche permet de se détacher de la notion de fonctionnalité technologique pour laisser plus de place à l’analyse des raisons intrinsèques qui poussent les utilisateurs à prendre certaines décisions. Ceci permet de créer de la valeur à plus long terme.

Le Lean Canvas, quant à lui, est ce fameux tableau de neuf cases, développé par Ash Maurya, qui permet de résumer très rapidement les grandes lignes d’un modèle d’affaires. Guillaume Chalifoux, Directeur Innovation du Lab, rappelle cependant qu’un Lean Canvas peut prendre trente minutes à remplir, mais que c’est dans la validation de son contenu qu’on en retire toute la richesse.