Chez Workleap, on a décidé d’être une compagnie distribuée. Ce que ça veut dire ? Ce n’est pas seulement d’avoir la liberté de travailler de nos bureaux ou de son salon: c’est aussi d’offrir la possibilité de le faire de presque partout dans le monde, 150 jours par année. Et voilà pourquoi ça marche.

Kimberly, spécialiste de contenu technique chez Workleap a trouvé son combo parfait pour l'été ; séjourner et travailler 4 mois à travers l'Europe, en solo. Tout un défi!

Salut Kimberly, tu nous parles d’où en ce moment?

Kimberly : Allô! En ce moment, je suis installée à Alicante, en Espagne. Littéralement, si je tourne la tête pendant que je vous parle, il y a la mer juste là.

Qu’est-ce qui t’a donné le goût de partir, et pourquoi là-bas?

Kimberly : Apprendre de nouvelles langues, c’est quelque chose qui m’intéresse depuis toujours. En plus, je suis en amour avec l’Italie, et je parle l’italien, même si je suis un peu rouillée. J’ai toujours voulu me faire un petit trip en Europe seule, alors j’ai saisi la chance qu’on m’offrait chez Workleap pour travailler un mois en Italie, un mois en Espagne, un autre mois au Portugal, pour terminer par deux semaines à Londres et en Écosse.

J’ai vraiment choisi des pays qui concordent avec mes besoins et mes envies pour passer un été combinant plage et montagne et, évidemment, de la bonne nourriture!

Ça t’apporte quoi cette flexibilité-là en tant que personne et employée?

Kimberly : Je peux continuer à bâtir ma carrière à Montréal, à progresser et à me développer côté professionnel, tout en expérimentant de nouvelles choses.

J’ai la possibilité de rencontrer beaucoup de monde qui fait du travail à distance ou du smart working comme on l’appelle, et de pouvoir connecter avec des personnes, leur pays, leur culture, leur langue, et avec ce qu’elles vivent au quotidien. Je croise aussi des gens dans l’industrie de la tech, donc j’en apprends aussi sur de nouveaux outils et je découvre de nouvelles perspectives que je peux appliquer dans ma job. C’est très enrichissant.

Parle-nous de ton quotidien. Tes tâches, ton équipe... le jetlag

Kimberly : Je fais comme si j’habitais dans chaque endroit que je visite pendant un mois. Ça ne change donc pas grand-chose à mon quotidien, si ce n’est que j’ai dû adapter mon horaire avec les 6 h de décalage et que mon background Teams alimente souvent les rencontres d’équipe ;) Mes collègues vivent l’expérience avec moi en quelque sorte.

C’est sûr que la réalité des 6 h d’avance diminue un peu mes interactions avec les autres membres de mon équipe. Ce qui est le fun quand on travaille avec des gens comme ceux chez Workleap, c’est la richesse des conversations quotidiennes sur Slack. D’y participer, de les animer ou juste de les voir aller, ça fait en sorte qu’on se sent bien dans l’équipe.

En tant que spécialiste de contenu technique chez Workleap, je ne travaille pas directement avec nos clients. J’ai des demandes qui rentrent chaque jour dans un Trello, et je les complète pour que mes collègues aient tout en main pour aller de l’avant avec nos clients. Donc, c’est vrai que ça simplifie beaucoup ma routine de travailleuse à distance.

Avec l’intensité de la pandémie, nos gestionnaires d’équipe ET Workleap nous encouragent à décrocher par moment et à aller prendre des marches (en plus de pleins d’autres initiatives pour notre bien-être). Disons que les marches sont un peu plus motivantes avec des vues comment celles-ci.

Une anecdote à raconter dans ton remote work européen?

Kimberly : Comme tous les remote workers, je pense que l’Internet est à la fois notre meilleur ami et notre pire ennemi. Quand on travaille depuis plusieurs endroits différents comme c’est mon cas, ce n’est pas tout qui est 100 % fiable. En Italie, mon fournisseur Wi-Fi a eu une panne pendant 24 h, et j’ai dû utiliser mon hotspot pour travailler. La seule chose que je peux dire, c’est que cette journée de travail m’a coûté beaucoup de sous et m’a fait vivre bien du stress ;) C’est la réalité de la chose, et c’est hors de notre contrôle. On s’adapte, on apprend, mais ça ne se reproduira pas deux fois.

Tes 3 tips pour bien travailler depuis l’étranger

Kimberly : Déjà, je dirais de bien se préparer avant le départ. Et par là, je veux dire informer les assurances et les institutions financières de votre voyage. Histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises au retour.

Ensuite, on sait à quel point Google Maps est notre meilleur allié quand on arrive dans un nouveau pays! Une affaire super pratique pour avoir Internet en tout temps, c’est de toujours garder à portée de main la carte SIM électronique. On pense qu’aller s’en acheter une dans un pays c’est simple, mais selon l’endroit, c’est le parcours du combattant. Alors, il vaut mieux avoir une longueur d’avance. C’est quelque chose que je conseillerais à n’importe qui.

Aussi, une compagnie comme Workleap nous fait 100 % confiance, donc je me dis qu’il est quand même essentiel de garder en tête que même si on a cette opportunité unique de voyager et d’explorer, notre employeur nous fait confiance dans le travail et la valeur qu’on est capable de livrer, remote ou pas d’ailleurs. Ça ne fait pas de différence, et c’est précieux pour les employé-es.

Est-ce qu’on peut être productive quand on travaille depuis un nouveau pays?

Kimberly : Oui, mais la productivité peut être variable par moment. Lorsqu’on est en mode « découverte » dans un autre pays, mais qu’on y travaille aussi, le temps file à une extrême vitesse. Donc, si on essaie de tout faire (découvertes et responsabilités du travail), c’est parfois facile de perdre sa motivation.

De plus, pour ceux et celles qui ne le savent pas... l’été en Europe, il fait TRÈS chaud. C’est comparable aux canicules du Québec, mais avec un petit extra parfois désagréable qui ne rend pas la situation remote très facile. Donc, un autre conseil : s’assurer de trouver des hébergements avec air climatisé si vous partez en été!

Un moment fort ou un apprentissage de ton séjour à date?

Kimberly : Décider de partir travailler ailleurs, et seule, me fait définitivement sortir de ma zone de confort! Je suis agréablement surprise de voir à quel point j’ai déjà réussi à rencontrer des gens (groupes d’expats Facebook et l’application Meetup) et à connecter avec les langues et les cultures (car oui, les locaux se joignent aussi aux événements des expats). C’est super enrichissant et mon but est de continuer à me faire challenger.

C'est vrai que voyager seule peut aussi faire peur, encore plus en tant que femme (de couleur dans mon cas), mais j’ai appris qu’il est très important de bien faire ses recherches de quartiers et ne pas avoir peur de demander de l’aide lorsqu’on en ressent le besoin – peu importe la barrière de la langue et malgré la gêne, il faut faire preuve d’ingéniosité.

Tu dirais quoi à une personne qui hésite à rejoindre Workleap?

Kimberly : Fonce! Je pense qu’on s’est beaucoup habitué-e-s à notre confort avec la pandémie, ce qui rend les choses plus complexes quand il s’agit de sauter vers quelque chose qu’on ne maîtrise pas.

Ensuite, on grandit chez Workleap. Je peux prendre mon exemple : on a eu confiance en moi et j’ai pris un rôle pour lequel je n’étais pas qualifiée à la base. J’ai commencé par un poste de soutien, puis ma gestionnaire du moment a détecté un talent pour l’écriture chez moi. Donc, j’ai eu la chance d’évoluer vers un rôle de spécialiste de contenu technique, d’abord en mode hybride, puis en ayant petit à petit acquis des connaissances pour faire au mieux ce nouveau rôle. J’ai été transférée d’équipe! Les formations auxquelles on a accès sont précieuses pour moi, surtout parce que j’évolue dans un rôle qui n’est pas du tout relié à mon expertise de base.

Enfin, et le plus essentiel selon moi, c’est que Workleap m’a amené des ami-e-s pour la vie!

(Pssst, on recrute!)